Élément incontournable de la
qualité de vie en entreprise, la propreté contribue au bien-être des salariés.
Ne se limitant pas à l’aspect visuel, elle a un côté crucial souvent
négligé : la qualité de l’air
intérieur (QAI). Maintenir une QAI optimale est indispensable pour assurer
la santé des collaborateurs et
favoriser la productivité.
La qualité de l’air intérieur en quelques mots
La notion de « qualité de
l’air intérieur » renvoie à l’atmosphère à l’intérieur des bâtiments dans
lesquels la pollution n’est pas directement causée par une activité
particulière comme l’utilisation de composants chimiques. Dans ce cas, la pollution
de l’air est due à la présence humaine, à la présence de composés biologiques
et de polluants. Nocifs pour la
santé, ces derniers peuvent être issus des produits de nettoyage, des matériaux
de construction ou de l’extérieur. Les particules fines, les allergènes ainsi
que les moisissures entrent également en jeu.
Ces substances peuvent avoir des
effets néfastes sur la santé des
occupants, que ce soit dans un lieu de
travail ou dans une habitation. Cela peut aller de conséquences mineures
comme des irritations, des maux de tête et des allergies, aux problèmes
respiratoires graves.
De plus, des maladies
cardiovasculaires et même des cancers peuvent se développer suite à une
exposition prolongée à des niveaux supérieurs de certains polluants.
De ce fait, il est essentiel de
gérer efficacement la qualité de l’air intérieur pour préserver le bien-être et assurer la sécurité des collaborateurs. En plus
d’être un facteur de productivité,
elle optimise la concentration et la motivation.
Hygiène et qualité de l’air intérieur, des notions inséparables
La QAI est étroitement liée à l’hygiène générale du local. Le mauvais
entretien d’un environnement
intérieur favorise le développement de bactéries ou de moisissures, affectant
irrémédiablement la qualité de l’air. La poussière et d’autres particules
s’accumulent facilement sur les surfaces mal entretenues ou non nettoyées,
contribuant ainsi à la pollution de l’air intérieur.
C’est la raison pour laquelle il
est important de maintenir des normes élevées de propreté et d’hygiène dans
n’importe quel espace. Celles-ci impliquent, en premier lieu, un nettoyage
régulier des surfaces et des systèmes de ventilation. De même, il est préférable
de privilégier les produits d’entretien et les matériaux de construction à
faible émission de polluants.
Les mesures pour améliorer la qualité de l’air intérieur
Des mesures de prévention doivent
être mises en place pour améliorer la QAI en entreprise. Cette démarche se base
sur plusieurs principes.
Une bonne gestion de l’humidité
L’humidité favorise la croissance
des organismes néfastes à la qualité de l’air. Dans le cas des entreprises,
cette gestion s’effectue par l’identification des sources d’humidité. Ces
dernières peuvent provenir des fuites de la toiture, des réseaux d’eau ou du
chauffage.
Une réduction des sources de pollution
Réduire les émissions de polluants à l’intérieur d’un bâtiment
consiste à utiliser des matériaux de construction, d’ameublement, de décoration
et de nettoyage à faible émission de composés organiques volatils. Cette
démarche est facilitée par la règlementation obligeant les fabricants à
étiqueter leurs produits en fonction de leurs taux d’émission. Un produit
déodorisant, va donner une présomption de propreté non démontrée, et une
pollution de l’atmosphère, qui peut être dangereuse pour la santé tant des clients,
que des agents de Propreté.
Une meilleure aération des locaux
Il est essentiel de ventiler
suffisamment les locaux pour évacuer les émissions humaines et celles des
équipements et matériaux. L’idée est d’utiliser la ventilation mécanique
centralisée pour réduire l’élévation de la concentration en dioxyde de carbone.
Pour rappel, les lieux de travail du tertiaire nécessitent un apport d’air neuf
de 50 m3/h minimum par occupant.
Une protection de l’environnement intérieur contre la pollution extérieure
Les conditions extérieures
(proximité d’un site industriel ou d’un axe à fort trafic routier) ont un réel
impact sur l’environnement
intérieur. Le choix d’une ventilation mécanique centralisée facilite
l’installation d’un système de filtration de l’air issu de l’extérieur, ce qui
réduit la concentration en petites particules.
La qualité de l’air intérieur, un facteur de durabilité dans les entreprises
Une bonne qualité de l’air intérieur est favorable au bien-être des collaborateurs. L’amélioration de la QAI impacte la
durabilité et la responsabilité sociale des entreprises.
En premier lieu, elle aide à
réduire le recours à des systèmes de ventilation énergivores, ce qui participe
à la réduction de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet
de serre. Il est effectivement possible de favoriser la circulation de l’air
naturel en entreprise en misant sur les systèmes de purification de l’air
efficaces.
En outre, les entreprises qui
cherchent à maintenir un environnement
intérieur sain démontrent leur engagement envers le bien-être, la santé et
la sécurité de leurs salariés. Cet
engagement représente un aspect essentiel de leur responsabilité sociale en
créant un environnement de travail agréable et sûr. Il renforce leur image de
marque tout en optimisant la productivité
des collaborateurs.
Indispensable à la propreté des
bâtiments, la qualité de l’air intérieur ne doit pas être une option. Elle se
révèle comme une priorité pour les entreprises pour améliorer la santé des
occupants, renforcer leur responsabilité sociale et participer à la durabilité
de leurs locaux.
Sources :
https://meersens.com/limportance-dune-bonne-qualite-de-lair-dans-les-batiments/
https://www.inrs.fr/risques/air-interieur/ce-qu-il-faut-retenir.html